mardi 19 avril 2016

Hibiscus à feuilles de cannabis

Hibiscus cannabinus vis Cannabis !

Voilà un hibiscus fascinant qui pourrait faire tomber un bon nombres de personnes, grâce à ça forte ressemblance morphologique avec le Cannabis d’ou c’est diverses appellations au cours des millénaires.

Malgré cela on ne pourra pas le consommer de la même manière que notre fameux pied de Cannabis, mais il nous procura une fleur dites éphémère d’une beauté inouïe d’un blanc pur. 

Il reste méconnu en France alors qu’il est cultivé presque partout en climat tropical.















Les diverses appellations,

Il possède plus d’une centaine de noms différents (Kénaf, Chanvre de Bombay, Jute de Java, etc.)  c’est pour dire la popularité qui là sur terre.



La petite histoire,

Pour la petite histoire, l’Hibiscus canabinnus serait originaire d’Asie du Sud-est dans la partie tropicale, mais serait connu depuis longue date au sud du Sahara en Afrique, certains disent depuis 6 000 ans au Soudan. 

Il serait certainement remonté en Asie centrale (Turkestan) pour ainsi arriver en Afrique de l’Est pour assez vite se populariser dans le monde. 

En tant que légumes, il est très démocratisé en Afrique pour la consommation de ses feuilles mais aussi des jeunes pousses, mais aussi utilisé en tant que plantes à fibres

Dans le passé, il a eu un grand essor commercial en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Togo, au Bénin, au Niger, au Kenya, en Tanzanie et au Malawi. 

L’Inde a longtemps été le plus grand producteur de fibre de kénaf.

Actuellement, la production de Kenaf est remontée jusqu’au sud de l’Espagne et en Afrique du Nord.

Comment le cultiver,

Le cultivant, d’une facilité incroyable depuis des années dans le jardin, sous tunnel et en extérieur en tant que plante annuelle du fait de ça faible rusticité, qui doit être autour de 0°C

Son cycle de développement est assez court, semé au printemps au chaud, on obtient la première floraison sous tunnel en juin alors qu’en pleine terre cela ne se fera pas avant la fin du mois de juillet, comme la plupart des Hibiscus en climat tempéré.


















Description,

Hibiscus cannabinus est un végétal pouvant atteindre une taille considérable de 2 mètres de haut en une année, pour certaines variétés jusqu’à 5 mètres.

La fleur est solitaire et ne dure que quelques heures, à partir de midi, elle  commencera à se fermer ce qui fait son charme plutôt éphémère, elle sera de couleur blanc jaunâtre au cœur rouge d’une taille conséquente de 8 à 15 cm.

La feuille est palmatilobée, c’est pour cela qu’il a  été appelé Hibiscus cannabinus du fait que la morphologie de ces feuilles ressemblant fortement à celle du Chanvre.

C’est ce que l’on pourra appeler une convergence évolutive amenant deux espèces végétales ayant aucun lien de parenté proche génétiquement  vivant dans des milieux similaires à des lieux différents à se ressembler morphologiquement 
























Les multiples usages,


Les fins culinaires,

En Afrique les pousses ou les jeunes feuilles, et parfois les fleurs et les jeunes fruits, sont utilisés comme légumes.

En Ouganda, une spécialité locale est réalisée à partir des graines. Celles-ci sont grillées, écrasées et moulues, et la farine est séparée des enveloppes dans l’eau.


La farine est rejetée, mais les particules flottantes des enveloppes sont utilisées pour la préparation d’une pâte, mélangée à des pois d’Angole cuits.

Les enfants mâchent l’écorce pour son goût sucré.

L’industrie de la fibre,

La Alors que la tige est une source de fibres utilisées dans l’industrie des ficelles, des cordes, des textiles grossiers pour les sacs et des toiles d’emballage.

La production de fibre de kénaf est relativement peu courante en Afrique, mais peut localement être importante comme dans le nord du Nigeria, au Niger et au Soudan où elle est utilisée pour des cordages, des ficelles, des lignes et des filets de pêche.

Des rubans raclés et séchés sont utilisés pour des ficelles et des cordages de nattes. Les rubans et les tiges entières sont une matière première pour l’industrie de la pâte et du papier.

Les graines des cultures de fibres sont utilisées pour en extraire l’huile, les résidus servant de fourrage. L’huile convient comme lubrifiant, pour l’éclairage et pour la fabrication de savon, de linoléum, de peintures et de vernis.

Les fins médicinales,

En médecine locale au Kenya, les racines moulues sont administrées contre les piqûres d’araignées, et les feuilles sont utilisées pour traiter les troubles gastriques.

En Afrique de l’Ouest, les feuilles réduites en poudre sont appliquées sur les blessures et les brûlures, et une infusion de feuilles est administrée pour traiter la toux.

En Inde, le jus des fleurs est pris contre les crises bilieuses, tandis que les graines sont considérées comme stomachiques et aphrodisiaques.

Les divers et autres usages,

La jeune plante entière est un excellent fourrage pour le bétail. Le cœur de la tige (xylème) est utilisée en combinaison avec des sphaignes (Sphagnum) et des engrais comme substrat de culture pour les plantes.

Le kénaf accumule les minéraux comme le sélénium et le bore et peuvent être utilisées comme agent de bio-remédiation pour éliminer ces métaux des sols contaminés. 

En Afrique de l’Ouest, les plantes sont utilisées pour délimiter les propriétés.
Le papier crée avec le fibres libériennes du kénaf par pulpage chimique est plus résistant que le papier fabriqué à partir de pâte de résineux, et il est plus serré et non poreux comparé au papier fabriqué avec du bois.

L’huile obtenu avec les graines ont  des propriétés phytotoxiques et fongitoxiques.


http://www.naturalfibersinfo.org/natural-fibers/kenaf/


Autres,

N'hésitez pas à me contacter par mail (quentinloquay@gmail.com), si vous êtes intéressé par cet Hibiscus cannabinus que je pourrais avoir en stock en pot ou sous forme de semences.


Conclusion,

 Un Hibiscus qui n’attend qu’à être connu sur le bon vieux continent qui pourra nous amener un peu de folie et de gaieté.
















Quentin L.

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