Le Lys Maritime, une petite merveille de la dune
Une première sur ce blog une plante sauvage, peu connue malheureusement des Français(e)s alors qu’elle pousse juste à côté de vos pieds sur la plage, donc, elle mérite bien d’être connu !
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| En fleurs |
Introduction
Son petit nom latin est Pancratium maritimum , il est appelée communément le lis maritime ou lis mathiole c’est une plante vivace bulbeuse (son bulbe est très volumineux et profond dans le sable).
Il appartient à la famille des AMARYLIDACEAE (anciennement LILIACEAE).
Petite description
Il peut mesurer jusqu’à 60 cm, et fleurira de juillet à août d’un blanc pur et plus ou moins verdâtres sur les extérieurs sous forme d’hampe florale qui se terminera par 5 à 12 fleurs qui ne dureront qu’une journée.
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| En fleurs |
Ce lys dégage un parfum très agréable, à faire échouer un bon nombre de passants.
Il se peut que son feuillage grille en été pendant que la plante fleurit, du fait du fort ensoleillement et du manque d’eau à cette saison.
Il peut être cultivée en pot par certains pépiniéristes, qui la propose et qui la vend, mais cela reste une plante plutôt délicate en culture due à ces exigences particulières, milieux sableux, profond.
Les fleurs peuvent avorter si la température du substrat dans le pot est trop élevée.
Cette espèce est toxique sur toutes ses parties. Elle contient des alcaloïdes semblables à ceux des narcisses qui sont de la même famille.
Répartition géographique
C’est une plante circumméditerranéenne (autour de la Méditerranéen), mais on peut aussi la trouver sur la Côte atlantique du Portugal à la Bretagne.
Les stations où elle est présente sont rares et en régression.
Cette plante est d’ailleurs, protégée en Bretagne, Pays de la Loire et Poitou-Charentes.
On la trouve surtout sur les dunes mobiles (dune blanche) en Méditerranée. Sur la façade atlantique, elle peut aussi se développer sur les dunes semi-fixées.
L’efficacité du végétal contre les problèmes environnemental,
Le Pancratium maritimum et d’autres espèces sont bénéfiques pour le cordon dunaire du fait de leur profond système racinaire bien ancré dans le sol, qui fixe la dune et évite l’érosion accélérée.
La régression du Pancratium maritimum est lié à l’empreinte humaine laissée sur ces milieux fragiles, par l’agrandissement des villes et des communes implantées le long de ces dunes.
Cela est surtout dû à la pression donnée par les constructeurs immobiliers, qui s’implante dans ces villes sans aucun scrupule, pour que ses clients aient vue sur la mer, en détruisant les cordons dunaires, même si actuellement il y a beaucoup plus de contraintes.
L’autre gros problème est dû aux piétinements répétés des vacanciers à la belle saison, et du nettoyage mécanique qui abîme et érode ces milieux à vitesse grand V.
Il faut savoir que la dune est une barrière naturelle contre l’assaut répété des vagues. Si elle est retirée pour créer d’innombrable station balnéaire, et qu’elle ait remplacée par une digue, cela ne suffira pas et coûtera très cher sur le long terme.
Qui se souvient de la tempête Xynthia, en 2010, qui avait causé la mort à des dizaines de personnes.
Elle avait soulevé un bon nombre de problèmes sur les zones sensibles, qui était auparavant dissimulée, et bien que puis je dire les digues ont très vite lâché ce jour-là, et cela recommencera très vite !
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Actuellement sur les dunes du Pays de Monts en Vendée, c’est près de la moitié du cordon dunaire qui est protégé par une petite clôture avec un panneau explicatif. C’est une gestion dite douce qui vise à limiter l’érosion du trait de la côte pour faciliter le retour de certaines espèces végétales, qui avait fortement régressé lors de ces dernière années.
Depuis la tempête Xynthia ce sont 7 à 8 mètres de végétation sur la dune qui aurait été gagnée.
Le final
C’est une plante ravissante que l’on peut rencontrer le long des sentiers littoraux, mais qui reste plus facile à repérer en fleurs, ou tout simplement en rentrant de la plage sans y voir fait attention.
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Quentin L.
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